Quand on a le projet de vendre son parking, il est primordial d’anticiper plusieurs frais. En effet, ces derniers interviendront tout au long du processus de vente. Ainsi, vous trouverez à travers cet article tous les frais à ne pas négliger dans cette opération. Vous aurez l’opportunité de vous préparer à ces derniers et de réserver un budget pour le bon déroulement de ce projet.
Diagnostics techniques
Pour vendre un parking, il faudra obligatoirement payer les diagnostics techniques pour l’analyse de l’espace vendue en question. Ces derniers seront entièrement à la charge du vendeur et coûteront au moins 130 euros. Tout comme lors d’une vente de bien immobilier, il sera indispensable de réaliser quelques diagnostics sur le garage dans le but de rassurer les potentiels acheteurs. Ainsi, vous devrez effectuer le diagnostic amianté des lieux, un diagnostic qui concerne notamment tous les biens édifiés construits avant 1997. Si aucune trace d’amiante n’a été trouvée, la validité de ce dernier sera illimitée, dans le cas où l’analyse a été établie après le 1er avril 2013. Il faudra également réaliser un diagnostic termites ayant une durée de validité de 6 mois. Enfin, il sera indispensable d’évaluer l’état des risques naturels, technologiques, miniers. Cette analyse devra être réalisée au moins 6 mois avant la conclusion de vente avec l’acheteur.
Plus-value immobilière
Bien entendu, le stationnement et le garage est concerné par l’imposition et la taxation sur la plus-value immobilière. Par contre, les vendeurs devront connaître les cas d’exonération pour cette taxe relativement reliée aux box. En effet, les vendeurs devront prendre en compte l’exonération sur la durée de détention. Cette dernière sera mise en avant dans le cas où les particuliers détiennent le bien depuis plus de 22 ans. Ainsi, ils seront exonérés sur l’IR ou impôts sur le revenu. Pour une détention de plus de 30 ans, les exonérations concerneront les prélèvements sociaux. Par ailleurs, il y a également l’exonération pour un box proposé à un prix inférieur à la somme de 15 000 euros. Cette dernière est particulièrement intéressante dans le cas où le bien est détenu par un couple. Par conséquent, le tarif se comprend par quote-part détenue par les conjoints. En effet, cette exonération peut éventuellement s’appliquer à un bien d’une valeur de 30 000 euros dans le cas où il est détenu à 50 % par les partenaires. Afin de cerner la valeur de la plus-value immobilière, il est recommandé de passer par le calculateur de la Chambre des Notaires.
L’état daté
Depuis 2016, il est obligatoire d’offrir un grand nombre d’informations dans le compromis, cela est imposé par la loi Alur. Ces dernières informeront les acquéreurs, notamment au niveau de la santé financière de la copropriété. En effet, toutes les informations seront ainsi regroupées dans le pré-état daté, un document rassemblé par le syndic de copropriété de l’immeuble en question. Dans le cas où n’existe pas légalement les syndics peuvent facturer les vendeurs. En outre, ces derniers n’hésiteront pas à facturer plus d’une centaine d’euros. Il est très rare que les syndics ne facturent pas un état-daté fourni suite aux informations fournies par un vendeur. En l’occurrence, il est impossible de réaliser ce document soi-même. D’ailleurs, ce document met en valeur les informations quasi identiques, mais surtout plus détaillées sur les provisions pour les charges à payer. En effet, ce dernier apportera également des lumières sur les provisions pour travaux ou encore le fond de trésorerie à la disposition de la copropriété. Par contre, l’état-daté devra provenir le syndic et sera facturé plusieurs centaines d’euros. Le montant de ce dernier sera précisé dans le contrat qui sera signé par la copropriété et le syndic.
Les étapes à suivre
Malgré le fait qu’une cession de place de stationnement est moins encadrée, elle n’est pas pour autant anodine. En effet, il faut que le vendeur soit au courant de la loi qui régit ces types de ventes afin de vendre dans les meilleures conditions. Un stationnement est vendu comme une maison, l’acheteur vérifiera surtout trois critères. En l’occurrence, ce dernier vérifiera la taille de la place en question. Ensuite, il mettra un point sur la proximité d’avec son lieu de résidence. Ce paramètre définira ses raisons d’achat, il est évident qu’il privilégiera le box se trouvant à proximité de sa résidence. Enfin, l’acquéreur prendra en compte tout ce qui concerne le montant des charges afin d’éviter tout contentieux. C’est seulement après avoir obtenu ces informations qu’il passera à la visite des lieux.